La dernière fois, j´ai écrit un poème. Je ne sais pas vraiment quand. Puis quelques temps plus tard, je l'ai relu. Je ne sais pas quand non plus. Cela fait longtemps que je n'écris plus de poemes. Non que je les trouve ininteressants : j'ai simplement l'impression de n'en plus trouver le temps.
Ce poème donc : ce poème là très precisément. Je ne sais pas exactement quand il a été écrit certes, mais je peux affirmer que c'etait il n'y a pas si longtemps. Et je n´ai juste pas compris ce que ce poème faisait là, dans mon carnet, vêtu des plus belles couleurs de mon écriture. Etais-je dans une mauvaise passe ? Etais-je sous substances ? Ma mémoire n'étant pas si mauvaise que je le pense, j´ai juste dû accepter l'évidence.
J´ai donc eu honte de moi. Oui je vous le dit, je le confesse même : c'etait d´une horreur totale. Comment avais-je pu composer ce bouillon de culture de la prose ? L'ecrire de cet air inscouciant, croyant rejoindre mes maîtres, la face sérieuse et inspirée ? Dans les trefonds de mon air horrifié, il y avait évidemment de la deception : mais surtout de l´interrogation. Jésus Marie Joseph, que s´etait-il passé ? Que s'est-il passé depuis l'époque ( et je ris, quelque part, de qualifier "il y a quatre ans" "d'époque" ) où les poemes coulaient a flots, alimentés par cet instinct poétique, les mots s'alignant comme par magie sous ma plume de simili artiste ?
J'imagine qu'il me faudra juste quelques temps avant d'aligner les mots correctement, juste comme avant. Mais imaginez ma tristesse de vouloir être à nouveau cette jeune fille naïve et immature. Je suis triste de me tourner vers le passé, criant un terrible "à l'aide" à mon ancien moi, qui ne rêvait que de papillons. NB : j'appellais "papillons" l'amour volage. Pauvre de moi. Au moins une chose que je ne lui envie plus.
Elsa, ma chère Elsa, reviens me hanter, ne serait-ce qu'un petit peu. As tu changé ? J'espère quelque part que tu n'est plus tout à fait la même. Enmène moi voir d'autres horizons, même obscurs, ma main dans la tienne, ce sera toujours beau.
Blind Coma
lundi 29 avril 2013
lundi 21 mai 2012
Bonjour obsessions
Plus rien ne sort, plus rien ne rentre, tout reste et se condamne au plus profond de soi. Lui, ce lieu, ces moments multiples et cette chanson, ce film horrifique. Les traiter d'obsessions ou de souvenirs ? Des deux. Dans mon instinct ils arrivent à percer, à me guider. Pour que quelques jours ne ne jure que par eux, ce qu'ils aiment, ce qu'ils sont. Que ma bouche n'aie envie que de traiter d'eux, leur beauté, leur absurdité, leur élégance et leur horreur, tellement ils m'ont fascinée. Quelle miséricordieuse tendancielle je fais. Influencée de toutes parts, mon esprit est fait de ce vide qui ne demande qu'à être comblé de tout.
vendredi 4 mai 2012
I never want to see you again
Tout a coup investie des plus belles motivations, ma vie plus belle, les livres s'enchaînent, les hommes aussi. Aucun ne retient mon attention. Je ne fais que de me buter contre mes démons du passé. Je passe d'amitié en amitié, mes amours ne le sont que le temps de soirées et je ne m'octroie comme pauses que de longs sommeils léthargiques. Des pauses durant lesquelles mes seules réflexions demeurent en l'état de rêves. Mon instinct guide désormais toute ma vie. Et c'est fort joli.
L'amour je le recherchais sans cesse. Maintenant je me dicte cette question : pourquoi donc ?
Mes tentatives me blessent. Je sais que ce train de vie me blessera lui aussi. Mais plus tard, plus tard... Vivons dans un présent malsain qui a l'air rose et pur, nous verrons, nous vivrons le pire ensuite...
Je n'ai pas encore réfléchi à comment me débarrasser de mes sentiments d'aujourd'hui. Il en subsiste toujours. Je n'en suis pas malade. Je me sais normale. Je ne m'en cache pas. Enfin pas de tous..
Si voyons, bien sûr que je suis malade de certains. Et que je continuerai à l'être. Parce que je ne peux pas m'en cacher.
Alors je prétends, toujours, que je ne veux plus jamais les voir.
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