jeudi 19 janvier 2012

Hello Connan


Le ciel est blanc. Souvent on dit qu'il est gris.

"Il fait gris."
Et pas blanc.

Je ne trouve plus mes inspirations habituelles parce que : j'en ai légèrement marre de tout écrire dans la prose des soirées, des moments uniques, des vapeurs d'alcools ambrés et de la fumée des cigarettes qui m'enveloppe doucereusement à la lueur des flammes blablabla.
Mais quelles inspirations, quel genre adopter dès lors ? Je me sens capable d'écrire dans une seule voie : celle d'un spleen que je crois connaître.
Si au moins j'avais tout lu sur le Spleen de Paris.

Je me range aux supplications
Je m'arrange à subir
Sans modérations

Elle, l'élégante : c'est mon sujet principal. Dépeindre le portrait imaginaire d'une femme, d'une aura telle qu'elle ne peut exister. Ses traits varient, selon celles qui me donnent envie d'écrire, celles qui m'inspirent. Surtout selon Elsa, qui ne vit que dans ma tête aussi. Elsa, c'est un peu pour moi l'image de la Femme, perfectionnée, sans cesse, qui marche au ralenti dans des rues si vides qu'elle ne peut que les combler de sa présence. C'est une reine, chaque pas est un sacre, comme on s'en contrefout de ses fringues, de sa coupe de cheveux, ce qui nous intéresse c'est ce qu'elle dégage, c'est sa pensée, ses sourires, qu'importe la forme de ses lèvres.

Tombeaux froids
Gelés, encore
Toujours gisants
Sourds
Fermés
La mort
Dans ses habits d'hiver
Vient brutalement t'arracher
A les lubies, ta foi
Tes macchabées
Finis les moments
Les années
Il fait juste : froid.

jeudi 12 janvier 2012

Les départs arrivent


Je me sens tout le temps prise au dépourvu. A chaque fois je me demande quand est-ce que je prendrai le temps de pleurer, quand est-ce que je prendrai le temps de réaliser la fin des moments, les voyages des autres, les ruptures bruyantes ou silencieuses, parce que finalement ma tristesse est étalée sur de longs mois, sans que je puisse réellement réaliser pourquoi je me sens mal. Au final je ne prends même plus le temps de penser à ma tristesse, elle m'accompagne, c'est une mélancolie constante, je n'arrive pas à résoudre ces états, parce qu'ils ne me plaisent pas, pas tellement, non.