jeudi 12 janvier 2012

Les départs arrivent


Je me sens tout le temps prise au dépourvu. A chaque fois je me demande quand est-ce que je prendrai le temps de pleurer, quand est-ce que je prendrai le temps de réaliser la fin des moments, les voyages des autres, les ruptures bruyantes ou silencieuses, parce que finalement ma tristesse est étalée sur de longs mois, sans que je puisse réellement réaliser pourquoi je me sens mal. Au final je ne prends même plus le temps de penser à ma tristesse, elle m'accompagne, c'est une mélancolie constante, je n'arrive pas à résoudre ces états, parce qu'ils ne me plaisent pas, pas tellement, non.