lundi 21 mai 2012

Bonjour obsessions

Plus rien ne sort, plus rien ne rentre, tout reste et se condamne au plus profond de soi. Lui, ce lieu, ces moments multiples et cette chanson, ce film horrifique. Les traiter d'obsessions ou de souvenirs ? Des deux. Dans mon instinct ils arrivent à percer, à me guider. Pour que quelques jours ne ne jure que par eux, ce qu'ils aiment, ce qu'ils sont. Que ma bouche n'aie envie que de traiter d'eux, leur beauté, leur absurdité, leur élégance et leur horreur, tellement ils m'ont fascinée. Quelle miséricordieuse tendancielle je fais. Influencée de toutes parts, mon esprit est fait de ce vide qui ne demande qu'à être comblé de tout.

vendredi 4 mai 2012

I never want to see you again



Tout a coup investie des plus belles motivations, ma vie plus belle, les livres s'enchaînent, les hommes aussi. Aucun ne retient mon attention. Je ne fais que de me buter contre mes démons du passé. Je passe d'amitié en amitié, mes amours ne le sont que le temps de soirées et je ne m'octroie comme pauses que de longs sommeils léthargiques. Des pauses durant lesquelles mes seules réflexions demeurent en l'état de rêves. Mon instinct guide désormais toute ma vie. Et c'est fort joli.

L'amour je le recherchais sans cesse. Maintenant je me dicte cette question : pourquoi donc ?
Mes tentatives me blessent. Je sais que ce train de vie me blessera lui aussi. Mais plus tard, plus tard... Vivons dans un présent malsain qui a l'air rose et pur, nous verrons, nous vivrons le pire ensuite...

Je n'ai pas encore réfléchi à comment me débarrasser de mes sentiments d'aujourd'hui. Il en subsiste toujours. Je n'en suis pas malade. Je me sais normale. Je ne m'en cache pas. Enfin pas de tous..

Si voyons, bien sûr que je suis malade de certains. Et que je continuerai à l'être. Parce que je ne peux pas m'en cacher.

Alors je prétends, toujours, que je ne veux plus jamais les voir.