lundi 20 février 2012

Si l'un d'entre eux


Si un seul au moins, voulait me serrer la main, frôler mes cheveux, approcher ses pieds des miens, jouer à l'lindifférent menteur.
Si je retrouvais la ferveur des correspondances passionnées, si j'arrêtais enfin de le chercher, cet homme qui me fascinerait en tout, et pas seulement celui avec qui j'ai envie de coucher par dépit, encore faut-il faire comprendre à celui-ci que c'est de dépit ou d'ivresse, et non pas d'attirance. Mais je pense qu'il y croit, ca me désole. Celui ci ou celui là.

Il y a ceux qui me frôleraient volontiers de partout. Si au moins ils me plaisaient. Il y a ceux dont je voudrais les mains sur tout mon corps. Qu'ils commencent je ne les arrêterai pas. Leur coeur est déjà à d'autres ou leur esprit ailleurs. Alors j'attends, en sachant que c'est possible, de rencontrer cette idylle parfaite, mais je n'ai jamais la patience.

Je me sens comme les jeunes filles a peine écloses, soupirant sans cesse à l'attente des amours.

Tu me causes de chansons, je te cause d'Anna Calvi que tu ne portes dans ton coeur, et sans cesse passe First We Kiss.
C'est étonnant, oui, First We Kiss, ça te correspond plutot bien, des baisers j'en voudrais tout le temps, des baisers comme les tiens, comme ceux que tu reçois, des baisers sans retenue, où la gêne est là mais le temps d'un instant suspendue.

Et j'en veux toujours toujours plus.

mercredi 15 février 2012

The fury


Parce que cela me semble impossible à réaliser, parce que j'en mourrais, parce qu'à chaque fois que l'idée me traverse je sens une pelletée de terre, en plus, tomber sur moi mon esprit.

Parce que ces vers me transpercent, me délaissent, parce qu'ils me rappellent aux états passés, je ne veux plus les voir, je ne veux plus les lire, parce qu'à chaque fois que je les entend je crois à une coïncidence perverse de la providence, parce que j'aimerais foutre en l'air toutes les associations que j'ai faites avec ce paragraphe bien précis.

Parce que je serais paralysée de vouloir aller vers lui, je serais plus que mal de me retrouver une fois de plus dans la même pièce que lui, parce que je voudrais me mutiler à chaque fois que mon regard se pose sur sa fenêtre allumée, parce que je ne sais plus, parce que je l'ai tellement aimé, j'ai tellement écrit de silences, aligné de trêves, jeté de mots vifs emplis d'événements éphémèrement heureux.

Non, plus rien à l'horizon qu'une étendue d'eau, car le sable j'en suis malade.

lundi 13 février 2012

Elle se nomme comme elle le veut



Oh cesse mon esprit rougit de flatteries, non, ces références me charment, m'enchantent, me donnent envie de me promener l'air heureux, juste l'air, parce que je ne me promène plus heureuse comme avant. Tu as tout effacé, tu réécris tout à ta manière, encore une fois, c'est joli, c'est charmant, c'est le summum des mots élégants, et d'ailleurs le mot élégant est sûrement le plus élégant des mots qui puisse être.

C'est Alix, la pomme venimeuse, le serpent de bonne augure, le rire difficile mais léger, le sourire facile mais dur, le regard complice, même plus besoin de mots, le talon qui bat la mesure sur le pavé, sur la musique de nos vies en sépia.

Nous rêvons de la Belle Époque, n'importe quand fût-elle, nous rêvons côte à côte à des milliers de kilomètres de distance, nous ne nous souhaitons que le plus beau, fusse la beauté source de malheur, de douleur.

La conscience de cette part de superficialité tout à fait justifiée, ce désir du vice, cette petite part misogyne en nous, alors qu'Ils sont aussi Tout. Se retrouver tout de suite casserait le charme, la distance ne fait que magnifier les promesses tues mais réelles, parce que cent fois je pourrais lui réécrire les mêmes choses, parce que quelque part même si les mots peuvent différer, le message sera toujours le même : souhaiter le meilleur à l'autre, souhaiter l'élégance et la beauté, souhaiter ce cadeau, que tu es, éternel.

Bien à toi.

Elsa.

jeudi 9 février 2012

Bonjour fantômes



Vous allez croire que je me répète, mais je trouvais cela beau. Pourquoi parler de répétition? Parce que je l'ai écrit quelque part ailleurs. Quelque part je m'en veux. Mais je me dis que ces mots là méritent d'être ici, aussi. Ainsi les voici ;

"

Les bouches de belles dents
De l'heureux sacrifice
Cet appétit du drame
Pour noyer l'ennui

Juste cela me semblait beau
Surtout l'ennui n'est ce pas ?
Je veux me tenir loin, très loin des jalousies.

Même si je ne suis pas le maître, dirait-on la maîtresse,
des mots. C'est moi qu'ils aiment, mais ce n'est pas à moi qu'il sont vraiment liés, un jour un autre c'est quelqu'un d'autre qu'ils ont aimé. Alors j'apparais dans leur défilement perpétuel comme pour braver leur vie chaste, pleine de figures répétées, mais après tout pourquoi ce véritable amour devrait-il être condamné ?
Je ne peux aller aussi loin que lui en la recherche d'absurdité;
C'est une absurdité que je trouve si belle et recherchée.
Un niveau que je ne pourrais atteindre.
Oh désolée pour ces rimes. Dans l'idée elles me semblaient belles, adaptées, dans l'écriture plutôt agréables.
Dans la lecture assez laides. Mais si je trouvais cela beau dans ma spontanéité, autant laisser les choses comme elles étaient :

vraies."