
Oh cesse mon esprit rougit de flatteries, non, ces références me charment, m'enchantent, me donnent envie de me promener l'air heureux, juste l'air, parce que je ne me promène plus heureuse comme avant. Tu as tout effacé, tu réécris tout à ta manière, encore une fois, c'est joli, c'est charmant, c'est le summum des mots élégants, et d'ailleurs le mot élégant est sûrement le plus élégant des mots qui puisse être.
C'est Alix, la pomme venimeuse, le serpent de bonne augure, le rire difficile mais léger, le sourire facile mais dur, le regard complice, même plus besoin de mots, le talon qui bat la mesure sur le pavé, sur la musique de nos vies en sépia.
Nous rêvons de la Belle Époque, n'importe quand fût-elle, nous rêvons côte à côte à des milliers de kilomètres de distance, nous ne nous souhaitons que le plus beau, fusse la beauté source de malheur, de douleur.
La conscience de cette part de superficialité tout à fait justifiée, ce désir du vice, cette petite part misogyne en nous, alors qu'Ils sont aussi Tout. Se retrouver tout de suite casserait le charme, la distance ne fait que magnifier les promesses tues mais réelles, parce que cent fois je pourrais lui réécrire les mêmes choses, parce que quelque part même si les mots peuvent différer, le message sera toujours le même : souhaiter le meilleur à l'autre, souhaiter l'élégance et la beauté, souhaiter ce cadeau, que tu es, éternel.
Bien à toi.
Elsa.