
Parce que cela me semble impossible à réaliser, parce que j'en mourrais, parce qu'à chaque fois que l'idée me traverse je sens une pelletée de terre, en plus, tomber sur moi mon esprit.
Parce que ces vers me transpercent, me délaissent, parce qu'ils me rappellent aux états passés, je ne veux plus les voir, je ne veux plus les lire, parce qu'à chaque fois que je les entend je crois à une coïncidence perverse de la providence, parce que j'aimerais foutre en l'air toutes les associations que j'ai faites avec ce paragraphe bien précis.
Parce que je serais paralysée de vouloir aller vers lui, je serais plus que mal de me retrouver une fois de plus dans la même pièce que lui, parce que je voudrais me mutiler à chaque fois que mon regard se pose sur sa fenêtre allumée, parce que je ne sais plus, parce que je l'ai tellement aimé, j'ai tellement écrit de silences, aligné de trêves, jeté de mots vifs emplis d'événements éphémèrement heureux.
Non, plus rien à l'horizon qu'une étendue d'eau, car le sable j'en suis malade.